Arcate, cornici e colonnati romani - Arcades, corniches et colonnades romaines - collection 1

 

En ouvrant la fenêtre (01) de la chambre d’hôtel, déjà les volets clos de l’immeuble d’en face nous incitent à aller à la découverte de façades, à lever les yeux vers des corniches souvent en saillie et richement décorées, à longer à pied ou seulement du regard ces colonnades et ces arcades omniprésentes dans le paysage urbain de Rome.


Commençons par la colonnade (02 et 03) du Bernin au Vatican, récemment restaurée. Ces deux grands bras courbes constitués de trois rangées d’immenses colonnes – 284 en tout - invitent le passant à déambuler dans cette forêt de pierre, ordonnée, imposante, paisible tard le soir.


Zigzaguons au gré des places et des rues étroites. D’abord, explorons le magnifique largo di torre Argentina (04 et 05) avec sa Torre del Papito, tour érigée au Moyen Age (04), son Area Sacra (IVe-IIe siècle avant J.-C.) découvertes durant les fouilles de 1926 et 1928. Les quatre temples ont été mis au jour seulement en 1970. Passons devant les volutes baroques de la façade de l’église du Saint nom de Jésus (chiesa del Gesù) (06) pour déambuler dans les rues étroites (07- 09) qui nous mènent au Panthéon (10 – 12) et ses colonnes de types divers. Continuons sur via Pastini (13) en levant la tête au ciel, jusqu’au Palazzo Doria Pamphili pour y entrevoir les arcades de la cour intérieure (14). Au bout de la via del Corso, découvrons le monument à Victor-Emmanuel II (15 -18) d’où nous entrevoyons quelques façades de quelques édifices bordant la Piazza Venezia (19). Sur via delle Botteghe Oscure (rue des boutiques obscures) nous apercevons quelques colonnes du Temple des Nymphes.


Plus loin, nous passons sous les corniches latérales du Palazzo Madama (20), à côté de l’église San Luigi dei Francesi (Saint-Louis des Français) et ses trois magnifiques Caravage consacrés à la vie saint Mathieu. Passons… en soupirant…


Rendons-nous tout près, Piazza Navona, par la via della Cuccagna, le long du Museo di Roma, en regardant toutes ces corniches (21-22) et entrons à l’église Sainte-Agnès (23) pour y admirer coupoles, arcades et colonnes intérieures. Longeant via Santa Agnese en Agone, à l’intersection la via Santa Maria dell’Anima, on découvre cette tour médiévale (24), en apparence incongrue parmi ces édifices plus « modernes ». C’est là tout le charme de Rome, ce mélange inattendu. Remontons vers le Quirinal par la via della Dataria et admirons cette façade dans les tonalités d’ocre (25). Croisons l’église San Carlino alle Quattro Fontane (Saint-Charles-aux-Quatre-Fontaines) (26) de Borromini, à la façade pleine de mouvements avec ses quatre colonnes. Passons par le Palazzo Barberini (27-28) pour admirer ses jardins au bout de cette pente douce aux arcades à répétition.


(suite à la collection 2)