Un bonheur entrevu -

hommage à Brassens et à Brassaï


 
3 juillet - 31 août 2014 - galerie Axart de Drummondville - Femme, muse éternelle



FICHE DE PARTICIPATION et DÉMARCHE ARTISTIQUE





Auteur : François-Régis Fournier


Média : photographie noir et blanc et couleur originale imprimée au jet d’encre sur papier photographique


Données techniques : photo réalisée avec une focale de 92 mm, exposée à 1/25e de sec. à une ouverture de f/4, à un ISO de 6400.


Dimension de la photo : 16”x 20 ”


Exemplaire : 1/5


Prix : 250$ encadré


Justification de l’édition : Il sera tiré cinq exemplaires numérotés de 1/5 à 5/5 et une épreuve d’artiste numéroté E.A. 1/1, l’ensemble signé FRF (François-Régis Fournier) ce qui constitue l’édition originale de cette photo imprimée aux dimensions de 16”x20”.


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Hommage à Brassens en pensant au texte de la chanson que voici :


(Paroles de Antoine Pol, chanson de Georges Brassens)


Je veux dédier ce poème
A toutes les femmes qu'on aime
Pendant quelques instants secrets
A celles qu'on connait à peine
Qu'un destin différent entraîne
Et qu'on ne retrouve jamais
(…)
Alors, aux soirs de lassitude
Tout en peuplant sa solitude
Des fantômes du souvenir
On pleure les lèvres absentes
De toutes ces belles passantes
Que l'on n'a pas su retenir


Lire le poème complet d‘Antoine Pol publié en 1919 dans un recueil intitulé Des émotions poétiques. Brassens a découvert ce poème quelques mois avant le décès du poète en 1971.


Brassens a inclus cette chanson dans son album Fernande paru en 1972. On peut entendre et voir Brassens la chanter ici.


D’autres, comme Francis Cabrel l’ont reprise.



Hommage à Brassaï en pensant à ses photos de Paris.


Brassaï est un photographe dont je fréquente l’œuvre depuis plusieurs années et avant tout grâce à un livre intitulé Paris la nuit. Il est connu pour son travail à la lumière naturelle même à la lueur d’une cigarette.




Panneau publicitaire invitant à l’exposition de Brassaï à l’hôtel de ville de Paris du 8 novembre 2013 au 8 mars 2014.


Une exposition a eu lieu à l’hôtel de ville de Paris durant mon séjour dans la Ville Lumière où j’ai fait la photo exposée dans le collectif Femme, muse éternelle.


On peut consulter le site La Laverie galerie – Brassaï ou « l’œil de paris » pour les plus belles images de cet amant de Paris.


Dans cette photo choisie pour exprimer l’inspiration du poète, composée au-dessus d’un escalier en colimaçon, la faible lumière permet d’entrevoir cette atmosphère presque nocturne, si chère à Brassaï, et cette main féminine venant du fond de l’obscurité est une image de l’inspiration qui pousse le poète à écrire, le photographe à déclencher. 


La photo, Un bonheur entrevu, a été construite au Panthéon, le 4 janvier 2014. Elle a été prise du haut de l’escalier qui mène du rez-de-chaussée à la crypte où se trouvent 73 tombeaux de grands personnages de la nation française. Une inconnue s’apprêtait à remonter, la main posée sur la rampe de l’escalier. Le point de départ d’un rêve.


Un bonheur entrevu


(Mots-images du photographe)


Ariane, Béatrice, Corinne, Daphné…

Marguerite, Mélisande, Mireille…

Muses multiples et singulières,

Muses de toujours et pour l’éternité.


Des profondeurs du temps une inconnue se glisse,

S’insinue, s’impose au poète

Le presse d’écrire des mots aussi brillants et engageants que ses yeux.


Des méandres du cœur,

La lumière naît inspirée de l’ombre et de la chair,

Éclatante de vie et de beauté.


Coquillage, spirale, perle et main de Mona Lisa,

Tourbillon troublant de ces allées et venues

Entre les ténèbres et l’éblouissement,

Le désir et la suggestion

Rien de moins… rien de plus.



© Images et textes (sauf Antoine Pol pour Les Passantes), François-Régis Fournier, juin 2014