Faisceaux à la Newton

AXART de Drummondville

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Du 2 avril au 31 mai 2015 participation à l’exposition collective d’AXART

Une photo pour souligner l’IYL2015 – Année internationale de la lumière 2015 - ONU



Média : photographie originale en couleur imprimée au jet d’encre sur papier photographique.


Données techniques : photo réalisée avec une focale de 100 mm (EF 100 mm f/2.8 objectif macro), exposée à 3/10e de sec. à une ouverture de f/32, à un ISO de 100.


Dimension de la photo : 24”x 20 ”                                                                      Prix : 150$ encadré


Cette photo est un exemplaire unique numérotée 1/1 et signée FRF.


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Démarche de création


Inspiration


L’année 2015 est désignée par les Nations unies comme l’Année internationale de la Lumière et de la science utilisant la lumière sous le sigle IYL 2105 (International Year of the Light 2015).


Deux chiffres ont en substance marqué cette annonce onusienne relayée par l’Organisation des Nations unies pour l’éducation, la science et la culture l’Unesco; d’abord 1001 et ensuite 1000.


Le chiffre 1001 exprime le nombre d’inventions technologiques concernant la lumière depuis la première qui reste toujours la lunette de Galilée en 1609, si on exclut le miroir et la lentille. Le miroir trouve sa paternité chez Archimède à travers le rôle de ses miroirs ardents dans la bataille de Syracuse, que l’histoire nous enseigne. Par contre, la lentille s’est trouvée comme le résultat d’un travail artisanal, amélioré sur une durée de plus d’un siècle par les artisans italiens de Florence. Né à Florence et c’est à Florence qu’il a construit sa lunette, Galilée n’a pas eu de difficultés à la concevoir et à la perfectionner en permanence, car le savoir-faire florentin en la matière était à ses côtés.


Le chiffre 1000 est pour une fois un hommage d’un côté et un dû à la civilisation arabo-musulmane de l’autre en la personne d’un savant que l’ONU vient de reconnaitre comme le père fondateur de l’optique et de la science moderne. Il s’agit bien évidemment d’Ibn Al-Haytam.


Le Traité d'optique (en arabe Kitab Al-Manadhir), est un ouvrage en sept volumes, traitant de domaines scientifiques variés, l’optique, la physique, les mathématiques, la médecine, l’anatomie et la psychologie, écrit par Ibn Al-Haytham, entre 1015 et 1021, alors qu'il était en résidence surveillée au Caire, en Égypte. Le livre a eu une grande influence sur le développement de l'optique et de la science en général, car il a transformé radicalement la connaissance de la lumière et de la vision, et a introduit la méthode scientifique expérimentale. En conséquence, Ibn Al-Haytam est considéré comme le père de l'optique moderne, le pionnier de la méthode scientifique moderne et le fondateur de la physique expérimentale et certains, pour ces raisons, l’ont décrit comme le premier scientifique. Le traité d'optique a été classé aux côtés du Philosophiae Naturalis Principia Mathematica d’Isaac Newton comme l'un des livres les plus importants de l’histoire de la physique, à l’origine d'une véritable révolution scientifique dans le domaine de l’optique et de la perception visuelle.


Le traité d'optique contient également les premières explications et descriptions dans le domaine de la psychologie de la perception visuelle et des illusions d’optique, ainsi que de la psychologie expérimentale et la première des descriptions précises de la Chambre noire (Al Beit Al Moudhlim) [camara oscura (note de FRF)], préfigurant l’invention de l’appareil photographique moderne. Dans la médecine de l’époque et l’ophtalmologie de l’époque médiévale, le livre a également suscité des progrès importants dans le domaine de la chirurgie oculaire du fait qu’il a expliqué correctement, pour la première fois, le processus de la vision. Ce travail a également eu une influence sur l'utilisation de la perspective dans l’art de la Renaissance ainsi que l’invention du télescope et du microscope. [...]


Lire la suite du texte : http://www.libe.ma/2015-Annee-internationale-de-la-Lumiere-en-l-honneur-d-Ibn-Al-Haytam_a58361.html?print=1


Développement


Cette autre photo découle naturellement de la première, E=mc2. Elle reprend partiellement la découverte d’Isaac Newton sur la décomposition de la lumière blanche en faisceaux aux couleurs de l’arc-en-ciel. Elle a été faite à la lumière naturelle cette fois-ci avec une lentille macro en contre-plongée. On devine le dessous des plaques de plexiglas qui à gauche de la photo forment trois triangles au pourtour gris et un orangé en épaisseur, les quatre, diffusant à droite des rayons lumineux sur la paroi brossée de la sculpture.


Il a fallu faire près de 200 photos pour arriver à monter ce petit projet de deux clichés faits sans retouche ni astuces graphiques. Les deux photos n’ont fait l’objet d’aucun montage informatique. Elles peuvent être assimilées à des natures mortes formelles. Comme les peintres et les dessinateurs, j’ai « monté » les pièces en les situant dans un environnement propice à l’« illustration de mon propos » : au bon moment de la journée pour capter la lumière naturelle du soleil dans le cas de la présente photo et pour l’autre, E=mc2, sous un éclairage artificiel et dirigé, devant un arrière-plan peuplé de bulles lumineuses traversées par la lumière.